Montréal, 24 août 2017 – L’Agence mondiale antidopage (AMA) a publié aujourd’hui son
rapport annuel 2016, qui souligne les réalisations de l’Agence ainsi que les priorités qui orientent sa mission en 2017 et dans les années à venir. Sous le thème Équiper l’Agence pour l’avenir, ce rapport annuel s’inscrit comme un élément important de l’engagement continu de l’AMA envers la responsabilité et la transparence.
Les priorités de l’AMA en 2016 ont notamment inclus le développement de nouvelles méthodes de détection du dopage, la recherche scientifique, et la mise à disposition des organisations antidopage (OAD) d’outils visant à protéger l’intégrité du sport et à superviser les activités antidopage à l’échelle mondiale. Cependant, ce sont surtout les révélations issues des enquêtes indépendantes Pound et McLaren sur le sport russe qui ont retenu l’attention l’année passée.
« Les résultats des enquêtes indépendantes de l’AMA et les mesures prises par l’Agence et ses partenaires ont fait de la lutte contre le dopage et du sport des enjeux très publics, a déclaré Sir Craig Reedie, le président de l’AMA. Rétrospectivement, nous pensons toutefois que l’année 2016 sera perçue comme une période décisive dans la lutte contre le dopage dans le sport et une année qui a renforcé la conviction de nos partenaires qu’une AMA forte et indépendante est essentielle à la réalisation des ambitions des sportifs. »
Après les Jeux olympiques et paralympiques d’été de Rio, la communauté antidopage s’est ralliée autour du besoin d’une Agence dotée de pouvoirs accrus. Tous se sont entendus pour dire que l’AMA avait accompli beaucoup de choses au cours de ses 17 années d’existence, mais que le temps était également venu de l’équiper pour qu’elle puisse réellement remplir sa mission de leader indépendant du sport propre. Lors de la réunion du Conseil de fondation de l’AMA le 20 novembre 2016, le Conseil a ainsi approuvé une série de recommandations importantes visant à renforcer le programme de supervision de la conformité au Code mondial antidopage, le programme des lanceurs d’alerte de l’AMA, le modèle de gouvernance de l’Agence, le système d’accréditation des laboratoires, la création de l’Autorité de contrôle indépendante (ACI) et le Système d’administration et de gestion antidopage de l’AMA (ADAMS). Ces recommandations ont mené à une série de priorités qui orientent le travail de l’AMA en 2017 et dans les années à venir.
« L’AMA a mené la charge contre le dopage dans le sport dans un environnement complexe et en perpétuel changement, a affirmé Olivier Niggli, directeur général de l’AMA. Nous sommes convaincus d’avoir rempli notre mission. Nous sommes fiers du travail que notre équipe a accompli avec des ressources limitées en s’efforçant toujours de satisfaire ou de dépasser les attentes des partenaires de l’Agence. Nous avons travaillé fort mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour renforcer la confiance des sportifs à l’égard du système, comme ils le méritent amplement. Nous voulons que les sportifs propres prévalent. »
Se chiffrant à 28,3 millions de dollars américains, le budget de l’AMA, qui provient à parts égales de contributions du secteur public et du Comité international olympique (CIO), a connu une faible hausse au cours des cinq dernières années (de 2012 à 2016) avec un taux d’augmentation moyen de 1,4 % par année. Dans le même temps, la portée des activités de l’AMA s’est nettement élargie, et certaines de ces activités, comme les enquêtes, requièrent des ressources qui doivent être retirées à d’autres activités clés.
À la fin de 2016, l’AMA employait 88 personnes à son bureau principal de Montréal, au Canada, et dans ses bureaux régionaux du Cap, en Afrique du Sud, de Tokyo, au Japon, de Lausanne, en Suisse, et de Montevideo, en Uruguay. L’équipe de l’AMA collabore en permanence avec ses partenaires dans le monde entier afin de préserver l’intégrité du sport et de faire respecter les valeurs du franc jeu.
Les réalisations de l’AMA en 2016 et ses priorités pour 2017 et les années à venir sont décrites avec plus de détails dans le rapport annuel. Celui-ci, conformément à nos efforts en matière de développement durable, n’a été publié qu’en ligne. La version française sera disponible dans les prochaines semaines.