— Publié le 25 mars 2016

City Events 2016: deux jours pour influencer l’accueil des événements sportifs

Communiqué

Deux jours qui influenceront l’accueil des événements sportifs dans le monde !

Paris, France – Le temps printanier et la proximité de l’Arc de Triomphe ont fait de CITY EVENTS 2016 le cadre parfait pour permettre aux villes et aux acteurs mondiaux de l’événementiel sportif de se rencontrer les 14 et 15 mars dernier.

Cette année les acteurs de l’événementiel sportif et les villes se sont réunies à l’Hôtel Potocki pour échanger sur le rôle essentiel du sport dans le monde actuel.

La thématique, « Where Sport Inspires Society » a fourni un terrain idéal aux discussions animées et de haut niveau dont nous avons été témoins. Les sujets abordés furent aussi variés que la responsabilité sociale des événements sportifs, les questions de sécurité et l’agenda 20+20. Les conférences ont été louées pour la qualité des débats grâce à nos excellents speakers, modérateurs et bien entendu à notre audience perspicace.

 

Quatre tables rondes et interviews, un débat et une keynote ont permis de mettre en place des discussions animées portant sur les thèmes suivants :

-La sécurité sur les évènements sportifs

-Responsabilité et progrès social

-Business unique + idées sport

-Mesurer le coût et les bénéfices générés par les évènements sportifs

-Engager la ville dans l’évènement

-Impact réel de l’agenda 20+20 sur le mouvement olympique

« Nous voulons des réponses aux questions que vous allez poser, même si cela dérange par moment »

Au cours de leur très bonnes interventions d’ouverture, Jacques Danger, président de CITY EVENTS et Jean-François Martins, adjoint à la Maire de Paris en charge du sport et du tourisme, encouragent l’audience à intervenir en ajoutant : «  Nous voulons des réponses aux questions que vous allez poser, même si cela dérange par moment »

En référence aux responsabilités que doivent accepter les évènements sportifs, Alan Shaw, directeur général d’EPIC, introduit son intervention en disant,  « à la lumière des évènements du 13 novembre 2015, nous avons décidé de recentrer les conférences sur des questions de sécurité ». Cet échange incluait la cyber-sécurité ainsi que l’architecture des stades et arènes.

Un sujet sur lequel a réagi Geraint John, conseiller principal chez Populous, « Les architectes ne peuvent pas résoudre les menaces et les problèmes de sécurité seuls. Ils peuvent cependant planifier en fonction de cet aspect et créer des équipes qui prendront en compte la totalité des paramètres. Les infrastructures doivent être construites avec trois problématiques en toile de fond : la sécurité, la fonctionnalité et l’héritage. »

« Comment définit-on le 1er jour d’un évènement ? »

Un des sujets fréquemment abordé a été l’importance d’impliquer les citoyens comme acteurs à part entière dans chaque étape du process de candidature. Andy Miah (Université de Salford) pose la question, « Comment définit-on le 1er jour d’un évènement ? », ce à quoi il a répondu en accord avec les visiteurs, « il n’y a pas de 1 er jour ». A la place, les villes devraient mettre en place un écosystème pour permettre aux évènements d’induire un changement social et bien entendu les citoyens doivent être une composante essentielle de cette démarche.

Les opportunités que les évènements sportifs apportent aux entreprises et aux villes ont bien sûr été détaillées. Nicolas Dupeux, directeur général de Disney Business Solutions, ajoute comme une évidence à propos de Disneyland Paris, « nous évoluons aujourd’hui depuis le simple accueil d’évènements sportifs vers la gestion et même la production de ces manifestations ». A ce sujet, nous nous sommes également penchés sur l’utilisation des évènements sportifs pour développer le business du sport dans les villes d’accueil, comme l’explique Jon Stainer au travers de l’étude sur la Rugby League World Cup 2013, réalisée par Repucom.

“Ils augmentent les bénéfices mais utilisent-ils la bonne méthode ? »

Au cours du « Grand débat » à propos des coûts et profits que peuvent engendrer l’accueil d’un évènement sportif, Simon Clegg, COO des Jeux Européens de Baku 2015, pose la question, « Quels sont les coûts opérationnels ? Que se passera-t-il s’ils accélèrent les projets de développement de la ville à long terme, comme ce fut le cas à Athènes avec l’aéroport et le métro ? ». Suzanne Dowse, de l’Université Canterbury de Christ Church, s’interroge : « ils augmentent les bénéfices mais utilisent-ils la bonne méthode ? Il y a des profits pour certaines personnes, mais s’agit-il des bonnes personnes, c’est-à-dire celles qui sont le moins aptes à défendre leurs propres intérêts ? » Au cours de ce débat, l’héritage des évènements fut également abordé, sujet sur lequel Diane Bernstein, directrice de DBD Pty Ltd, affirme, « le fait de dire que des Jeux Olympiques ont laissé un bon héritage dès le jour de clôture est ridicule. Cela est plus réaliste 5, 10, 20 ans après l’évènement. »

Au cours d’une conversation à propos de la possibilité d’intégrer une ville dans le monde du sport grâce à l’évènementiel sportif, Jérôme Lacroix (UCI), se concentre sur la démarche à adopter pour faire de la ville un terrain de jeux pour une multitude d’évènements cyclistes. Simon Cooper (Ville de Londres) et Paul Zealey (Glasgow 2014) ont ensuite ajouté que leurs événements furent de véritables réussites car ils prirent soin d’inclure les citoyens dans la démarche. Dawn Goodwin (International Inspiration) ajouta que selon elle, les organisateurs ont besoin d’étendre leur vision d’unité et de cohésion au-delà des villes et des pays, vers un niveau plus international, de manière à mettre en place une véritable union pour répondre aux enjeux mondiaux.

Agenda 20+20 du CIO

Un autre thème primordial fut l’agenda 20+20 du CIO. Simon Clegg prévient, « Les villes d’accueil représentent la poule aux œufs d’or pour le CIO….un raté dans l’application des recommandations de l’agenda 20+20 serait dramatique pour la poule ! ». Il souligne aussi que si l’agenda 20+20 est bien suivi, de nouvelles villes candidates verront le jour, mais « nous attendons de voir si cela est le cas ». Iain Edmondson (London et Partners) abonda dans ce sens et demanda, « les villes peuvent-elles faire confiance au CIO pour satisfaire son engagement d’examiner différemment les candidatures ? ».

CITY EVENTS a également eu l’honneur d’être le théâtre de l’annonce par Kevin Roberts des finalistes « SportBusiness Ultimate Sports Cities ». La liste correspondante est disponible sur www.cityevents-sport.com .

Expérience magnifique, enrichissante et importante

Les visiteurs ont également été très actifs sur Twitter durant les conférences. Des centaines de tweets avec le hashtag #CITYEVENTS16 ont été partagés.

Au-delà de favoriser les échanges et les débats enragés, CITY EVENTS est avant tout une opportunité de rencontrer et d’entrer en contact avec les acteurs du Sport Business International. A cet égard l’un des points forts de CITY EVENTS est sa plateforme RDV business, qui permet de favoriser les rencontres. Les pauses-café, le déjeuner, le dîner officiel UKTI et le cocktail du CNOSF ont également été de formidables occasions de développer son réseau pour le future des évènements sportifs.

Les organisateurs, les speakers, les sponsors, partenaires et les visiteurs vont relever le défi de reprogrammer CITY EVENTS.

Les différentes approches et analyses ont permis à tout le monde de participer à des discussions enlevées et d’accéder à des informations détaillées sur un sujet qui nous anime : les évènements sportifs.

Nous sommes déjà tournés vers CITY EVENTS 2017 et espérons sincèrement vous revoir à cette occasion !

Rapports de conférence, photos et vidéos disponible sur www.cityevents-sport.com