— Publié le 14 mars 2014

Cinq villes requérantes soumettent leur dossier en vue de l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022

Communiqué

Capture d’écran 2014-03-14 à 17.27.49Cinq villes requérantes soumettent leur dossier en vue de l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022

Les villes requérantes de Cracovie (Pologne), Oslo (Norvège), Almaty (Kazakhstan), Lviv (Ukraine) et Beijing (Chine)* ont toutes remis au Comité International Olympique (CIO), à la date limite fixée au 14 mars 2014, leur dossier de demande de candidature à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022.

Les dossiers de demande de candidature, qui constituent la première phase de la procédure de candidature et la base d’une première analyse technique, donnent au CIO un aperçu du projet de chaque ville et de sa vision pour les Jeux.

Ces dossiers vont maintenant être étudiés par un groupe de travail désigné par le CIO, qui soumettra ensuite un rapport à la commission exécutive du CIO (CE). Cette  dernière décidera lors de sa réunion en juillet lesquelles de ces cinq villes seront acceptées comme villes candidates et accéderont ainsi à la deuxième phase de la procédure de candidature. Une fois cette décision prise, le rapport du groupe de travail sera publié sur le site web du CIO.

Les villes requérantes peuvent rendre leur dossier public et le publier sur leur site web à compter du 15 mars.

Comme les Jeux Olympiques constituent un projet exceptionnel dont la taille, l’envergure et la complexité en font typiquement le plus grand événement qu’une ville peut entreprendre d’accueillir, le CIO prête assistance aux villes candidates de diverses manières, notamment sur le plan financier et par l’intermédiaire d’un vaste programme de transfert de connaissances.

Le CIO met ainsi à la disposition des villes candidates un volume important d’informations et de connaissances à travers sa plateforme de gestion des connaissances sur les Jeux Olympiques (OGKM), laquelle regroupe documentation diverse et avis d’experts; des  ateliers de travail et l’observation personnelle des éditions précédentes sont en outre prévus. Les cinq villes requérantes pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2022 ont toutes participé au programme d’observation mené le mois dernier durant les Jeux d’hiver à Sotchi. Ce programme permet aux villes d’apprendre des meilleures pratiques des hôtes précédents et d’adapter les leçons tirées à leur contexte particulier.

Une fois la ville élue, le CIO continue de soutenir le comité d’organisation local (COJO) à travers son programme de gestion des connaissances (OGKM) ainsi qu’à l’occasion des visites  régulières de sa commission de coordination et de ses experts, qui guident les organisateurs à mesure qu’ils mettent leur projet en œuvre. Tous les frais liés au CIO (pour le logement, le transport ou autres) sont entièrement couverts par le CIO, comme c’est le cas durant les Jeux proprement dits.

Le CIO apporte une contribution financière significative à l’organisation de chaque édition des Jeux dont le budget de fonctionnement, propre au COJO, est généralement financé par des fonds privés. Par exemple, la contribution du CIO et de ses partenaires olympiques mondiaux au budget d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2014 à Sotchi est estimée à USD 590 millions au total. Pour alléger encore la charge financière des organisateurs locaux, le CIO assume également la responsabilité et le coût de la production du signal de retransmission olympique par l’intermédiaire de sa filiale en propriété exclusive OBS (Olympic Broadcasting Services SA). Ce coût de production devrait dépasser USD 150 millions pour Sotchi.

Les villes requérantes qui accèdent à la deuxième phase de la procédure de candidature et deviennent villes candidates officielles ont jusqu’en janvier 2015 pour soumettre leur dossier de candidature  – qui expose dans le détail le projet olympique de la ville. Le président du CIO nommera ensuite une commission d’évaluation composée de membres du CIO (qui sont bénévoles) et d’experts, laquelle rendra visite à chaque ville candidate et fera une analyse technique des risques afin d’aider les membres du CIO à faire leur choix. Ce rapport d’évaluation sera mis à la disposition de tous les membres du CIO quelque  temps avant une séance d’information de deux jours qui leur sera réservée et qui leur permettra de questionner directement les villes sur leur projet olympique.

Conformément à l’engagement de transparence pris par le CIO, tous les documents relatifs à la procédure de candidature de 2022 sont disponibles au public sur le site web  http://www.olympic.org/fr/.

Dates clés :

Phase 1 :

  • Sélection des villes candidates par la commission exécutive du CIO – 7-9 juillet 2014

Phase 2 :

  • Remise des dossiers de candidature et des garanties – 7 janvier 2015
  • Visites de la commission d’évaluation du CIO – février-mars 2015
  • Rapport de la commission d’évaluation du CIO / Séance d’information sur les villes candidates à l’intention des membres du CIO – Mai-juin 2015 (à confirmer)
  • Élection de la ville hôte 2022 par la Session du CIO – Kuala Lumpur – 31 juillet 2015

* Les villes sont citées dans l’ordre du tirage au sort réalisé par la commission exécutive du CIO en décembre 2013.

Note aux rédacteurs :

La procédure de candidature en deux phases (villes requérantes et villes candidates) a été introduite par le CIO en 2000 afin que les villes qui sont insuffisamment préparées ou que l’on estime ne pas avoir le potentiel requis pour organiser avec succès l’édition des Jeux en question n’accèdent pas à la phase 2 de la procédure, évitant ainsi des frais considérables aussi bien aux villes qu’au CIO.

Dans le cadre de sa mission visant à contrôler et à améliorer sans cesse la procédure de candidature et à la suite de recommandations formulées lors des séances bilans avec des villes candidates précédentes, le CIO a récemment transféré, de la phase 2 (villes candidates) à la phase 1 (villes requérantes), certaines questions techniques propres au contexte qui ne changera pas entre les deux phases. La phase 2 devient ainsi la suite logique de la phase 1, et non une nouvelle étape.

###