— Publié le 21 octobre 2019

L’UCI explore de nouvelles pistes pour renforcer la lutte antidopage dans le cyclisme

Communiqué

En tant que Signataire du Code mondial antidopage, l’Union Cycliste Internationale (UCI) est responsable de la lutte contre le dopage dans le cyclisme. Dans ce cadre, elle veille à considérer tous les moyens disponibles pour assurer et renforcer la protection des cyclistes propres.

L’actualité récente, à l’image de l’enquête dite Aderlass, démontre à nouveau que le dopage s’inscrit dans un environnement qui ne connaît aucune frontière, ni entre les sports ni entre les Etats.

Dans ce contexte, lors de sa dernière réunion qui s’est tenue du 24 au 26 septembre dernier en marge des Championnats du Monde Route UCI 2019 du Yorkshire (Grande-Bretagne), le Comité Directeur de l’UCI a décidé d’étudier l’opportunité d’une collaboration future avec l’International Testing Agency (ITA) dans le domaine de l’antidopage.

Cet organisme, lancé en 2018 sous l’impulsion du Mouvement Olympique avec le soutien de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), gère actuellement des programmes antidopage de plus de quarante organisations, dont des Fédérations Internationales de sports olympiques de premier plan et des organisateurs d’évènements majeurs.

L’ITA est aujourd’hui une organisation établie qui emploie plus de 40 spécialistes dans le domaine de la lutte contre le dopage. L’UCI souhaite évaluer avec cette dernière si une collaboration plus étroite, en vue d’un début d’éventuel partenariat en 2021, pourrait profiter à la communauté cycliste.

L’UCI souhaite plus spécifiquement considérer les avantages potentiels qu’une approche plus globale pourrait représenter en termes de synergies, en particulier dans des secteurs clés tels que la recherche, l’innovation ou encore le renseignement et les enquêtes, ainsi qu’en termes de mutualisation des coûts et des ressources.

Cela étant dit, l’UCI tient à souligner qu’elle apprécie pleinement l’expertise de la Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF) – l’organisme indépendant qu’elle mandate depuis 2008 pour définir et appliquer sa stratégie antidopage –, qui permet au cyclisme d’être aux avant-postes du combat en faveur d’un sport propre. Pour cette raison, l’UCI s’assurera que cette expertise soit conservée quelle que soit l’issue des discussions. Dans tous les cas, l’UCI précise que la CADF conservera la responsabilité du programme antidopage dans le cyclisme en 2020.

De même, l’UCI précise également que cette décision est sans lien avec le départ de Mme Francesca Rossi, actuelle directrice de la CADF. L’UCI remercie sincèrement Mme. Rossi pour sa contribution à la protection du cyclisme et lui souhaite plein de succès dans ces nouvelles fonctions.

L’UCI communiquera les conclusions des discussions avec l’ITA à l’issue de la prochaine réunion de son Comité Directeur, qui se tiendra le 1er et le 2 février prochain à Dübendorf, en Suisse, en marge des Championnats du Monde Cyclo-cross UCI 2020.