— Publié le 1 mars 2019

Supméca – Village Olympique et Paralympique de Paris 2024

Communiqué

Dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et en particulier de la construction du Village des athlètes sur les communes de Saint-Ouen-sur-Seine, SaintDenis et L’Ile Saint-Denis, une enquête publique relative à la création de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) du Village Olympique et Paralympique a été réalisée du 17 décembre 2018 au 1er février 2019.

A cette occasion, l’école d’ingénieurs Supméca (Institut supérieur de mécanique de Paris), basée à Saint-Ouen-sur-Seine, a exprimé son opposition au projet.

La Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO), établissement public de l’Etat, maître d’ouvrage de la ZAC du Village Olympique et Paralympique, financeur et aménageur des ouvrages olympiques, souhaite rappeler la nature des échanges en cours avec Supméca afin de trouver la meilleure issue pour l’établissement et ses étudiants.

Le bâtiment d’enseignement principal de l’école et son auditorium ne sont pas impactés par le projet de la ZAC du Village Olympique et paralympique.

Le projet olympique prévoit deux actions de régularisation foncière :

1. L’actuel bâtiment de restauration de l’établissement a été construit de manière temporaire en partie sur une propriété de la Commune de Saint-Ouen-sur-Seine à travers une convention d’occupation précaire caduque depuis 2014. La Ville de Saint-Ouen-sur-Seine a adressé en mars 2018 un courrier au Directeur Général de l’école, lui demandant de respecter les termes de cette convention et de libérer la parcelle. Ce restaurant provisoire doit donc être démoli et reconstruit sur la parcelle appartenant à l’Etat et mise à disposition de Supméca.

2. La voirie interne qui sépare le bâtiment principal de l’école de son annexe – actuellement utilisée à titre exclusif par l’école – nécessite d’être intégrée au réseau de desserte du quartier. D’ailleurs, aucune convention d’occupation n’existe entre Supméca et l’Etat concernant les modalités d’occupation des parcelles constituant cette voirie interne.

Construire ensemble un projet ambitieux pour Supméca

Dans ce contexte, la SOLIDEO a avancé des propositions à Supméca – mais également au rectorat de Créteil – pour apporter les meilleures réponses possibles à la direction de l’établissement.

1. Dans le cadre de la ZAC du Village Olympique et Paralympique, un restaurant serait construit en rez-de-chaussée d’un nouveau bâtiment, situé le long de la rue. Celui-ci pourrait être surmonté d’une résidence étudiante de 120 chambres, permettant d’accueillir des athlètes pendant les Jeux et 120 étudiants de l’école après les Jeux.

La SOLIDEO s’engage à organiser ce chantier de manière à permettre la continuité de fonctionnement de la restauration et de l’auditorium, dans des conditions de sécurité garanties pour les élèves. La faisabilité d’une passerelle temporaire permettant un accès sécurisé pour les étudiants sera étudiée par la SOLIDEO sur des critères techniques (emplacement, coût, fonctionnalité).

Le financement de cette reconstruction n’affectera pas l’établissement : une solution est en cours de stabilisation avec les services de la préfecture de la région Ile-de-France et de la région Ile-de-France.

2. La voie interne et la rue Ternaux (actuellement privatisée par Supméca sans autorisation) seraient rendues au domaine public, tout en garantissant le fonctionnement du campus et la sécurité des étudiants.

La voie de desserte de l’école ne sera pas utilisée pour les chantiers à venir du Village Olympique et Paralympique, hormis éventuellement celui concernant le chantier de reconstruction du restaurant.

A terme, cette voie a vocation à accueillir une circulation locale, et donc aucun trafic de transit. Le trafic y sera extrêmement réduit. Classée en zone 30, aménagée de manière à être la plus végétalisée possible, cette voie ne constituera pas une source de nuisance pour l’école et continuera de lui assurer un accès équivalent à celui d’aujourd’hui (livraisons notamment).

3. Enfin, le projet proposé par la SOLIDEO n’obère pas la réalisation ultérieure d’un projet d’extension de l’établissement – tel que celui-ci l’avait envisagé en 2014, sur le terrain du bâtiment historique.