— Publié le 9 novembre 2021

Yael Arad écrit encore l’histoire

Israël

Yael Arad continue d’écrire l’histoire. Aux Jeux de Barcelone en 1992, la judoka israélienne était devenue la première médaillée olympique depuis la création de l’Etat d’Israël, en décrochant la médaille d’argent dans la catégorie des 61 kg. Elle avait alors dédié sa performance aux victimes de l’attentat au village des athlètes des Jeux de Munich en 1972. Dimanche 7 novembre, elle ajouté une nouvelle ligne à son parcours personnel en étant élue à la présidence du Comité national olympique d’Israël (OCI). Elle est la première femme à diriger l’instance, mais aussi la première médaillée olympique à accéder au poste suprême. Agée de 54 ans, Yael Arad était la seule candidate à l’élection pour la présidence. « Jusqu’à présent, aucune femme n’avait dirigé l’association, ni aucun ancien athlète. J’appelle d’autres femmes à postuler pour des rôles clés« , a-t-elle expliqué après son élection. Elle succède à Igal Carmi, qui a présidé l’OCI au cours des neuf dernières années. Selon le quotidien Israel Hayom, Yael Arad aurait exprimé sa volonté d’intégrer des athlètes arabes dans la délégation israélienne aux Jeux de Paris 2024 et Los Angeles 2028. La dernière présence d’un représentant arabe dans l’équipe olympique d’Israël remonte aux Jeux de Montréal en 1976.