— Publié le 27 avril 2022

Wimbledon était à court d’options

Tennis

Après le temps des décisions, celui des explications pour les organisateurs du prochain tournoi de Wimbledon. Une semaine après avoir annoncé que les joueurs russes et biélorusses ne seraient pas admis cette année, les Britanniques ont justifié leur position par la voix du président du All England Club, Ian Hewitt. Selon lui, les joueurs des deux pays bannis auraient été obligés, pour participer au tournoi du Grand chelem, de remplir « une déclaration écrite » (contre l’invasion en Ukraine). « Cette demande aurait pu faire courir un risque aux joueurs et à leur famille« , a suggéré Ian Hewitt, précisant que cette condition était imposée par le gouvernement britannique. « Nous pensons avoir pris la décision la plus responsable possible et qu’il n’y avait aucune autre option, a-t-il confié mardi 26 avril. Nous risquions aussi que leur succès ou participation soient utilisés par la propagande russe, ce que nous n’aurions pas accepté« . Pour rappel, la Russie et la Biélorussie ont été bannies par l’ITF des deux épreuves par équipes où les joueurs et joueuses sont engagés dans une sélection nationale, la Coupe Davis et la Bille Jean King Cup. Partout ailleurs, à l’exception du prochain tournoi de Wimbledon, les Russes et Biélorusses sont toujours autorisés à participer sous bannière neutre.