— Publié le 12 septembre 2013

Vers un passeport stéroïdien

AMA

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a approuvé mercredi les principes du passeport stéroïdien, une autre composante du passeport biologique, qui vise à détecter principalement le dopage à la testostérone. Son comité exécutif, réuni à Buenos Aires, a validé les documents techniques permettant l’évaluation des résultats pour les stéroïdes anabolisants androgènes endogènes, ouvrant la voie à l’utilisation à partir du 1er janvier 2014 du passeport stéroïdien pour convaincre un athlète de dopage. Contrairement à un contrôle antidopage classique, qui s’attache à détecter une substance interdite dans les urines ou le sang d’un athlète, le passeport biologique repose sur le suivi dans le temps de variables biologiques, mettant en évidence le dopage par ses effets sur l’organisme. Jusqu’à présent, le passeport n’avait qu’un module sanguin. Le volet stéroïdien se base sur la mesure des stéroïdes anabolisants et androgènes excrétés dans les urines, un milieu plus instable que le sang, ce qui a nécessité de longues recherches scientifiques. Plusieurs fédérations, comme l’athlétisme (IAAF) et le cyclisme (UCI), attendaient ces documents. Le passeport stéroïdien est d’autant plus intéressant que les tests antidopage de détection de la testostérone se basent sur un ratio, dont la limite est rarement dépassée par certains types de population, asiatique notamment.