— Publié le 1 août 2022

Une inquiétude pour le village des athlètes

Jeux de la Francophonie

A moins d’une année de l’ouverture des Jeux de la Francophonie à Kinshasa (28 juillet au 6 août 2023), la RDC peine à rattraper son retard dans la préparation de l’événement sportif et culturel. Zeina Mina, la directrice du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), l’a reconnu à l’occasion d’une interview avec RFI : « La RDC n’est pas dans les temps. Il faut être franc. Nous avons accusé beaucoup de retard. Il est dû au départ à la pandémie et aux deux reports. Là, nous sommes à un an des Jeux et il y a un souci important autour du village qui va accueillir les athlètes, notamment. A ce jour, il n’est pas prêt. Nous en sommes encore aux fondations. » Zeina Mina poursuit : « Aujourd’hui, on peut dire que les travaux des sites sportifs avancent très doucement, mais qu’ils avancent. Nous avons une salle de judo qui est prête mais que nous devons encore valider. La seule réelle inquiétude concerne le village. Nous sommes à un an des Jeux de 2023 et il y a une décision, mais elle ne se traduit pas sur le terrain. Il faut absolument nous présenter une solution. Parce que la capacité hôtelière à Kinshasa est très réduite. Il n’y a pas d’option B, en matière d’hôtellerie. Il nous faut une option ferme et sérieuse pour héberger les participants. » Par ailleurs, la directrice du CIJF a confirmé que les deux prochaines éditions des Jeux de la Francophonie se dérouleraient en 2027 et 2031. Un appel à candidatures sera bientôt lancé. Il concernera les deux éditions, le CIJF souhaitant procéder à une double attribution. Le programme sportif devrait évoluer, avec 14 disciplines titulaires et six autres choisies par le pays organisateur. « Nous avons dressé une liste, mais il pourra toujours proposer une discipline culturelle ou sportive qu’il souhaiterait ajouter, a expliqué Zeina Mina à RFI. Parmi les titulaires, nous avons intégré le breakdance ainsi que le basket 3×3. Nous avons également intégré d’autres disciplines comme le skateboard, le roller. Nous voulons vraiment développer le côté urbain. C’est davantage un assouplissement qu’un développement. »