— Publié le 19 octobre 2021

Une cellule psychologique pour la délégation américaine

Pékin 2022

L’épisode Simone Biles aux Jeux de Tokyo ne sera pas sans conséquence pour la délégation américaine aux Jeux d’hiver de Pékin 2022. Jessica Bartley, l’une des responsables du département médical du Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC), a confié lundi 18 octobre que tout serait mis en place l’hiver prochain en Chine pour préserver la santé mentale des membres de la délégation. « Nous avons beaucoup appris aux Jeux de Tokyo, et nous attendons avec impatience les Jeux de Pékin pour mieux comprendre les besoins de nos athlètes en matière de santé mentale« , a-t-elle expliqué à l’occasion de la journée presse organisée par l’USOPC avant les Jeux de Pékin 2022. L’instance américaine a déjà procédé à une vaste opération de « dépistage » des éventuels problèmes psychologiques dont pourraient souffrir les athlètes ou leur encadrement, dont la dépression, les troubles de l’alimentation ou du sommeil, l’alcoolisme et la toxicomanie. Aux Jeux de Pékin, une équipe d’experts de la santé mentale sera mise à la disposition de la délégation. Elle sera notamment composée de thérapeutes et de psychiatres. Une ligne d’écoute téléphonique sera également ouverte. En prime, l’USOPC proposera des sessions de la thérapie, individuelle et en groupe, et un programme spécifique de transition vers la retraite sportive pour les athlètes proches de quitter la scène sportive. « L’un des messages que nous voulons faire passer, un peu différemment des Jeux de Tokyo, est que tout athlète de Team USA, tout membre du personnel et tout membre de la famille, peut y avoir accès, a expliqué Jessica Bartley. Nous sommes donc là pour soutenir réellement la délégation. » A en croire Sean McCann, le psychologie en chef de l’USOPC, les athlètes des sports d’hiver seraient mieux préparés que leurs collègues des Jeux d’été à supporter les contraintes imposées par la crise sanitaire. « Ils sont plus habitués à être coupés de leur cellule de soutien, a-t-il expliqué lundi 18 octobre. Ils savent très bien utiliser Zoom, FaceTime et tous les autres moyens technologiques pour rester en contact avec leur famille… C’est un défi, mais je pense honnêtement que nos athlètes de sports d’hiver sont vraiment formés pour gérer tout cela. »