— Publié le 10 mai 2021

Une bulle de 14 jours pour les médias

Tokyo 2020

Le CIO et le comité d’organisation des Jeux de Tokyo ont profité d’un point presse en ligne, en fin de semaine passée, pour détailler et préciser les mesures sanitaires qui seront imposées aux journalistes pendant l’événement olympique. Elles sont contenues dans la version 2 du guide pratique à l’usage des médias – le playbook – publiée plus tôt par les organisateurs japonais. Il a été confirmé que les envoyés spéciaux aux Jeux devraient présenter à leur arrivée au Japon les résultats de deux tests anti-COVID effectués au cours des 4 derniers jours avant leur voyage, le deuxième dans les 72 h avant le vol. Un nouveau test sera également réalisé à l’arrivée, avant de quitter l’aéroport. En revanche, il n’y aura pas de quarantaine ni d’isolement pendant les 3 premiers jours (sous réserve d’arriver au Japon à partir du 1er juillet). Il sera donc possible aux médias de travailler dès le premier jour sur place. Des tests seront effectués quotidiennement pendant les 3 premiers jours. Ils seront pris en charge par le comité d’organisation et se dérouleront sur le lieu de travail, pour l’essentiel au centre principal de presse (MPC). Les transports publics seront interdits pendant les 14 premiers jours. Les logements privatifs ne seront pas autorisés (Airbnb, chambre chez l’habitant…). Mais il sera possible de séjourner dans des hôtels non officiels, à condition qu’ils aient mis en place les mesures sanitaires établies par le gouvernement. Pendant les 14 premiers jours, il sera seulement possible de prendre ses repas sur les sites olympiques (MPC), au restaurant de l’hôtel, ou dans sa propre chambre. Chaque journaliste devra avoir un CLO (Covid liaison officer). Les freelance et les organisations à un seul envoyé spécial n’y feront pas exception. Enfin, toutes les conférences de presse se dérouleront en mode virtuel. Mais l’accès aux athlètes sera possible dans la zone mixte du village olympique, dans le respect des normes sanitaires.