L’objectif est annoncé, le CIO ne fera plus marche arrière : les Jeux olympiques, été comme hiver, devront présenter un bilan carbone positif à partir de l’année 2030. L’institution aux anneaux l’a annoncé mercredi 4 mars, précisant que la décision avait été prise plus tôt dans la journée par la commission exécutive. A compter de 2030, chaque comité d’organisation des Jeux sera tenu d’aller au-delà de l’obligation actuelle consistant à réduire et compenser les émissions de carbone liées directement à ses opérations. Les économies de carbone générées par les organisateurs devront donc être supérieures à l’impact négatif que pourraient avoir leurs opérations. Ces exigences figureront dans le contrat de ville-hôte signé entre le CIO et le comité national olympique du territoire correspondant. En parallèle, le CIO a pris la décision de planter une « forêt olympique » en soutien au projet de Grande muraille verte au Sahara et au Sahel, l’initiative phare du continent africain pour lutter contre les effets de la désertification. La contribution du CIO se traduira par des mesures de reforestation à partir de 2021. Le CIO apportera son soutien aux communautés de la région du Sahel qui s’emploient à utiliser durablement les forêts, les pâturages et les autres ressources naturelles. Il les aidera à atténuer les effets du changement climatique et à s’y adapter.
