— Publié le 4 mars 2019

Skeikh Ahmad et Takeda rempilent

OCA

Curieux. Sheikh Ahmad al-Fahad al-Sabah a été élu dimanche 3 mars à Bangkok pour un huitième mandat consécutif à la présidence de l’Association des comités olympiques asiatiques (OCA). Le dirigeant koweïtien était seul en lice pour sa propre succession. Il a été réélu à l’unanimité lors de l’assemblée générale de l’organisation dans la capitale thaïlandaise. En soi, rien de très inattendu. Mais Sheikh Ahmad est actuellement l’objet d’une enquête de la justice suisse sur un présumé complot politique au Koweït. Une enquête qui l’avait conduit, en fin d’année passée, à se retirer à titre temporaire de la présidence de l’Association des comités nationaux olympiques (ACNO). Au cours de la même assemblée générale, le Japonais Tsunekazu Takeda a été reconduit pour un nouveau mandat à la vice-présidence de l’OCA. Mais lui aussi est l’objet d’une enquête, diligentée par la justice française, sur des soupçons de corruption dans l’attribution à Tokyo des Jeux d’été en 2020. A l’évidence, ces deux affaires ne semblent pas déranger les élus du mouvement olympique asiatique. L’OCA précise dans un communiqué que sa commission d’éthique s’est penchée sur les dossiers Sheikh Ahmad et Takeda, mais sans y trouver matière à les empêcher d’effectuer un nouveau mandat. Les deux hommes bénéficient de la « présomption d’innocence. »