— Publié le 29 juin 2021

Quatre pour une place

France

Jour J pour les quatre postulants à la succession de Denis Masseglia à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Le scrutin est prévu ce mardi 29 juin au siège de l’instance, dans le sud de Paris, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle. Il met aux prises deux femmes, Brigitte Henriques, la vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), et Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, la coprésidente de la Fédération française gymnique et sportive du travail (FSGT), et deux hommes, Thierry Rey, champion olympique de judo en 1980, conseiller spécial du COJO Paris 2024, et Patrice Martin, multiple médaillé mondial en ski nautique, président de la Fédération française de ski nautique et wakeboard (FFSNW). Depuis sa création, le CNOSF n’a encore jamais été présidé par une femme. Cent huit fédérations membres du CNOSF, dont 36 olympiques, sont appelées à voter pour la succession de Denis Masseglia, en poste pendant 12 ans mais atteint par la limite d’âge (il avoue 73 ans). Les fédérations olympiques représentent 583 voix sur les 1022 suffrages, soit plus de la majorité (57 %). Il faudra comptabiliser au moins 512 voix pour l’emporter au 1er tour du scrutin, un scénario peu probable, le vote s’annonçant serré et indécis. Brigitte Henriques a semblé longtemps faire la course en tête, mais Thierry Rey se poserait désormais lui aussi en favori. Les deux représentants des fédérations non olympiques, Emmanuelle Bonnet-Oulaldj et Patrice Martin, s’annoncent tout à la fois comme des outsiders et des acteurs clés en cas de report des voix. Selon plusieurs votants, tous les scénarios peuvent se produire, le renoncement de Michel Vion, le président de la Fédération française de ski, ayant privé l’élection d’un candidat du consensus.