— Publié le 21 décembre 2025

Premier bilan pour le CNOSF et Amélie Oudéa-Castéra

CNOSF

Unique candidate à la succession de David Lappartient, Amélie Oudéa-Castéra a été élue présidente du CNOSF le 19 juin. Six mois après, elle a dressé un premier bilan lors d’un conseil d’administration tenu mercredi. L’ancienne ministre a porté, pendant la campagne, le projet de bâtir un CNOSF « fort, utile et moderne ». Sur le premier point, l’instance se félicite d’avoir obtenu « une amélioration importante de la trajectoire du budget alloué au sport » et d’avoir présenté son plaidoyer pour les élections municipales 2026 ainsi qu’une feuille de route en faveur du bénévolat sportif.

Pour assurer l’utilité du CNOSF aux acteurs du sport, ont été lancées les réunions du « Mardi des Présidents », pilotées par le secrétaire général Cédric Gosse. L’instance a également commencé à travailler sur l’accompagnement des fédérations dans la lutte contre les violences sexuelles. Dans le champ d’action relatif à un CNOSF moderne, enfin, elle met l’accent sur « une stratégie athlète travaillée par la Commission des Athlètes de Haut Niveau », des travaux sur la santé mentale des athlètes ou encore et le Plan Jeunes, « qui ambitionne d’ici 2030 d’accompagner 100.000 jeunes au sein de 20.000 clubs sportifs mobilisés ».

Ce conseil d’administration a aussi acté la constitution de sept groupes de travail, importants pour la mise en œuvre du projet porté par la nouvelle gouvernance : réforme des statuts, statut du dirigeant associatif, eSport, sport de nature, équipements, culture et valeurs, innovation sociale par le sport. Quant aux prochaines éditions des Jeux olympiques, les candidats aux rôles de porte-drapeaux pour Milan-Cortina 2026 seront annoncés le 6 janvier, et le CNOSF continue les discussions avec la ville de Santa Monica pour y installer son Club France 2028. Deux conseils d’administration du Fonds de dotation de Paris 2024 sont par ailleurs prévus en janvier afin de fixer la manière dont ces fonds seront utilisés en 2026.