L’IMMAF persiste et signe. La Fédération internationale de MMA a publié un communiqué suite à la création de la FIMMA. Le président de l’instance, Kerrith Brown, y rappelle que l’IMMAF compte 132 fédérations nationales membres, a bâti « le plus grand système de développement pour les jeunes et les amateurs au monde », un programme antidopage conforme aux normes de l’AMA, et qu’elle organise des Championnats mondiaux et continentaux annuels réunissant parfois plus de 1.000 athlètes.
Des résultats qui font de l’IMMAF « la seule fédération qui a du poids dans le milieu du MMA » selon Bertrand Assoumou, membre du board de l’IMMAF. « Ce sont treize années de travail concret accompli par des athlètes, des entraîneurs, des officiels et des fédérations nationales qui ont fait confiance à l’IMMAF pour développer ce sport de la bonne manière, souligne Kerrith Brown. Les récentes annonces faites par des organisations nouvellement créées ne changent rien à ces faits. Les arts martiaux mixtes ne peuvent pas être réinventés lors d’une conférence de presse. Ils ne peuvent pas être redéfinis sur un tapis pour répondre à des convenances politiques. Et ils ne peuvent pas contourner le cadre de gouvernance établi par SportAccord, la GAISF et le Mouvement olympique. »
« La véritable reconnaissance internationale s’obtient grâce à des années de participation mesurable des athlètes, une gouvernance transparente, une conformité antidopage éprouvée, des fédérations nationales légitimes, le respect de l’identité authentique du sport », ajoute Brown. « La communauté du MMA sait qui a accompli le véritable travail au cours de la dernière décennie », conclut le président de l’IMMAF, pas prêt à se laisser marcher sur les pieds.

