La commission de coordination du CIO a achevé mercredi une visite de trois jours dans les Alpes françaises. La délégation, emmenée par Pierre-Olivier Beckers, s’est rendue dans plusieurs stations pressenties pour accueillir des épreuves des Jeux d’hiver 2030. Elle a aussi échangé avec le COJOP et les représentants locaux pour se faire une idée plus précise de ce à quoi ressembleront ces Jeux.
« Notre niveau de confiance n’a fait que grandir », affirme Pierre-Olivier Beckers, le président de la commission, visiblement séduit. « Les fondations sont solides et la dynamique excellente. » Il a salué « une expertise locale remarquable » et applaudi le renforcement du COJOP ces derniers mois. « Il est dynamique, avec des expériences complémentaires, venant du secteur public, mais aussi du privé et des équipes de 2024 », souligne-t-il, citant aussi la création récente de la commission des athlètes comme « une avancée essentielle car elle offre une possibilité de participer activement à la construction des JO ».
Il a également commenté la potentielle intégration de Val d’Isère, où la commission est passée lundi, sur la carte des sites : « Val d’Isère est extrêmement attractif. Nous avons été très impressionnés par l’expertise, l’énergie, l’enthousiasme dégagés sur le site. Nous avons des entités locales qui sont capables de livrer des évènements iconiques. » Edgar Grospiron et le COJOP ont réussi leur opération séduction.

