
Le suspense pour l’élection à la présidence du CNOSF a pris fin samedi. Dans un message publié sur LinkedIn, Didier Séminet a annoncé qu’il se retirait de la course, laissant Amélie Oudéa-Castéra seule en lice pour succéder à David Lappartient. La candidate a réagi à son tour sur le réseau social professionnel. L’élection a pris « une tournure inattendue », écrit-elle, en regrettant « cette décision qui lui appartient » et « qui retire aux électeurs la possibilité d’un choix ».
« La détermination et l’énergie que nous avons, avec Cédric Gosse et toute notre équipe, déployées depuis le début de cette campagne, s’en trouvent encore renforcées, dans la mesure où dorénavant nous portons la responsabilité de préparer l’avenir ensemble, avec tous les acteurs du sport français, affirme-t-elle. Ensemble, toutes et tous, nous allons construire un CNOSF fort, utile et moderne. » Trois mots que l’ancienne ministre martèle depuis le début de sa campagne. Elle remercie d’ailleurs « l’équipe concurrente d’avoir été l’aiguillon nous forçant à être meilleurs au service du sport français »
La candidate demeure « totalement mobilisée » en prévision du 19 juin, un « rendez-vous démocratique majeur pour le mouvement sportif », tout en mesurant « l’honneur et la responsabilité » qui lui incombent. Elle appelle aussi les fédérations et tous les membres du collège électoral à « rester pleinement engagés » puisqu’une « expression démocratique forte » permettra au CNOSF « de peser demain de manière forte et unitaire ». Elle organisera justement ce mardi un atelier participatif au siège de la Fédération française de tennis de table pour « affiner notre feuille de route commune ».