— Publié le 25 mai 2022

Onze candidats pour le siège présidentiel

Haltérophilie

IWF

Son avenir olympique s’écrit désormais en pointillés, mais l’haltérophilie attise les convoitises. Pas moins de onze candidatures ont été validées pour l’élection à la présidence de sa fédération internationale (IWF), prévue le mois prochain pendant le congrès annuel à Tirana (25 et 26 juin). Parmi eux, deux Américaines, mais aussi deux anciens membres du comité exécutif de l’instance. La liste des postulants à la succession du Hongrois Tamas Ajan, poussé vers la sortie pour des faits de corruption, compte Yousef Al-Mana (Qatar), Karoliina Lundahl (Finlande), Zhanat Tussupbekov (Kazakhstan), Pyrros Dimas (Grèce), Mohamed Jalood (Irak), Ursula Papandrea (Etats-Unis), Paula Aranda (Etats-Unis), Antonio Urso (Italie), Jinqiang Zhou (Chine), Ali Moradi (Iran), et Tom Liaw (Singapour). Un douzième candidat, le Russe Maxim Agapitov, pourrait se rajouter à la meute des postulants. Déclaré inéligible en raison de sa citoyenneté russe, il a fait appel devant le TAS. Le Britannique Mike Irani, qui assure actuellement l’intérim à la présidence de l’IWF, n’a pas déposé de candidature. L’élection à la présidence de l’instance s’annonce décisive pour l’avenir olympique de l’haltérophilie, exclue temporairement des Jeux de Los Angeles en 2028. Le CIO n’en fait pas mystère : le choix de la nouvelle gouvernance de l’IWF aura un impact déterminant sur sa décision de réintégrer, ou pas, la discipline dans le programme olympique après les Jeux de Paris 2024.