— Publié le 28 juin 2022

Okagbare disqualifie son équipe

Athlétisme

Le dossier Blessing Okagbare s’alourdit encore. L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (UIA) annonce que la sprinteuse et sauteuse nigériane, médaillée d’argent à la longueur aux Jeux de Pékin 2008, a été reconnue coupable d’autres violations des règles antidopage. Elle s’est soustraite à un prélèvement d’échantillon, et elle a falsifié, ou tenter de le faire, un processus de contrôle. Déjà bannie pour 10 ans, Blessing Okagbare en reprend pour une année supplémentaire. Agée de 33 ans, elle ne devrait donc plus jamais réapparaitre sur une piste d’athlétisme. Pour rappel,  Blessing Okagbare a été suspendue pour dopage le 31 juillet 2021, aux Jeux de Tokyo, après un contrôle positif à l’hormone de croissance. Le 17 octobre de la même année, elle a été accusée d’un deuxième contrôle positif, à l’EPO cette fois. Mais, par un sournois effet domino, sa suspension en entraîne une autre. World Athletics a en effet annoncé que le Nigeria avait perdu sa place pour le relais 4×100 m féminin aux championnats du monde d’athlétisme, le mois prochain à Eugene. La raison ? Six jours après s’être soustraite au prélèvement d’échantillon, Blessing Okagbare avait participé au 4×100 m des sélections du Nigeria, où le relais féminin a décroché son billet pour Eugene 2022. Mais tous les résultats individuels et de relais impliquant la sprinteuse bannie sont désormais effacés des tablettes.