Le financement du sport en France est devenu un sujet épineux, entre les attentes post-JO 2024 et le contexte budgétaire tendu. Marie Barsacq souhaite malgré tout « un budget stable » pour 2026. « La trajectoire est compliquée car le gouvernement doit trouver 40 milliards d’euros, admet la ministre des Sports dans Ouest-France. Je discute avec Bercy. Et l’objectif est de trouver un budget qui répond, dans le cadre de l’héritage, au développement de la pratique, aux besoins d’équipements, d’éducateurs mais aussi aux missions régaliennes de lutte contre les violences sexistes et sexuelles ou contre la radicalisation dans certains clubs. Je veux faire entendre la voix du sport et protéger les pratiquants. »
Dossier dérivé, la subvention du ministère dédiée au CNOSF, qui sera moins importante que prévu. « Nous avons eu une discussion avec David Lappartient sur le montant de la subvention dans un moment évidemment compliqué pour le budget général de la France, explique Marie Barsacq. Dans ce contexte, j’ai souhaité préserver les clubs, et j’ai donc demandé un effort supplémentaire au CNOSF. Nous nous sommes entendus sur une contribution de 6,4 millions d’euros, soit une baisse de 30 %. Ils ont aussi bénéficié de revenus dans le cadre des Jeux de Paris 2024, issus du marketing notamment, et d’une part du boni des Jeux, comme évoqué. » Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle présidente du CNOSF, s’est dite prête à faire preuve de combativité sur le sujet.
