
Le Tour d’Espagne s’est achevé dimanche dans la confusion. Plusieurs étapes ont été perturbées par des manifestations propalestiniennes, dont la dernière, qui a été arrêtée à 56 kilomètres de l’arrivée. L’Union cycliste internationale a réagi lundi pour condamner ces troubles.
« La Vuelta a été perturbée presque chaque jour par des actions militantes : intrusions d’individus dans le peloton, jets d’urine et mise en danger des coureurs ayant porté atteinte à leur intégrité physique, certains ayant chuté, été victimes de blessures et contraints d’abandonner l’épreuve. (…) Les actes répétés qui ont affecté un nombre conséquent d’étapes constituent une violation grave de la Charte olympique et des principes fondamentaux du sport », assène l’UCI dans un communiqué.
L’instance s’inquiète pour « la capacité de l’Espagne à accueillir de grands événements sportifs internationaux en assurant leur déroulement dans de bonnes conditions de sécurité et conformément aux principes de la Charte olympique ». À l’approche de son Congrès annuel, « auquel participeront des représentants des Fédérations Nationales palestinienne, israélienne, russe et ukrainienne », l’UCI réaffirme « son appel constant au dialogue et à la paix », rappelant que « le sport doit unir, jamais diviser ».