— Publié le 11 octobre 2022

L’ITA fait cause commune avec la gendarmerie nationale

Dopage

A moins de deux ans des Jeux de Paris 2024, la France accélère l’allure sur la lutte antidopage. Pour preuve la signature la semaine passée d’un protocole d’accord entre l’Agence internationale de contrôle (ITA) et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Objectif : accroître l’efficacité de l’échange d’informations dans la recherche des infractions liées au dopage en France, dans la perspective notamment des prochains Jeux d’été. L’alliance entre les deux parties n’est pas nouvelle, l »ITA ayant déjà collaboré avec l’OCLAESP par le passé, notamment depuis janvier 2021 dans le cadre du programme antidopage dans le cyclisme. Mais la signature du protocole d’accord officialise le partenariat avec le ministère français de l’Intérieur, en l’occurrence la gendarmerie nationale, et l’étend à tous les sports pour lesquels l’ITA mène des programmes antidopage, avec un accent particulier sur les prochains Jeux olympiques de Paris 2024. Dans le détail, le protocole d’accord soutient principalement l’échange d’informations entre les deux organisations, avec l’ambition de démanteler d’éventuels réseaux de dopage ou de trafic impliquant des ressortissants français et/ou concernant des faits commis sur le territoire français.