— Publié le 27 juin 2022

L’IBA reste à la porte

Boxe

Le nom a changé, mais le résultat reste le même. Comme pour les Jeux de Tokyo, la Fédération internationale de boxe (IBA, ex AIBA) observera à distance le parcours de qualification puis le tournoi olympique des Jeux de Paris 2024. La commission exécutive du CIO l’a décidé en fin de semaine passée, expliquant vouloir privilégier l’intérêt des athlètes et la nécessité d’avoir des « certitudes sur les compétitions et qualifications olympiques en vue de Paris 2024. » En cause, les éternels manquements de l’IBA, notamment en termes de gouvernance et d’arbitrage. A l’évidence, les réformes mises en place par l’instance internationale depuis l’élection du Russe Umar Kremlev n’ont pas convaincu le CIO. Sa commission exécutive explique que « les diverses préoccupations  concernant la gouvernance de l’IBA, notamment quant au processus d’arbitrage et de jugement à la dépendance financière de la fédération vis-à-vis de l’entreprise publique Gazprom, sont toujours d’actualité. » L’instance olympique rappelle également le dernier épisode du sulfureux épisode de l’IBA, marqué par la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’annuler la non éligibilité du Néerlandais Boris van der Vorst à la dernière élection pour la présidence.  Pour les Jeux de Tokyo, le CIO avait constitué une task force appelée à organiser le parcours de qualification et le tournoi. Elle avait été dirigée par le Japonais Morinari Watanabe, le président de la Fédération internationale de gymnastique (FIG). Pour les Jeux de Paris 2024, rien n’est encore formellement décidé. La commission exécutive du CIO annonce seulement que le travail sera mené en collaboration « étroite avec le comité d’organisation de Paris 2024 et les représentants des athlètes. » Quant à la suite, tout reste ouvert, y compris l’exclusion de la boxe. Le CIO l’explique dans un communiqué : « La question de l’inscription ou non de la boxe au programme des Jeux olympiques de Los Angeles 2028 sera discutée ultérieurement. »