Tony Estanguet est à Lausanne. Le président du COJO Paris 2024 compte parmi les intervenants à la réunion de la commission exécutive du CIO, prévue ce mardi et mercredi 4 mars au siège de l’institution olympique. Il doit présenter une nouvelle fois le dispositif des sites et des sports, en insistant notamment sur le choix de Tahiti pour les épreuves de surf et de la place de la Concorde, au cœur de la capitale, pour un « cluster » urbain où pourraient être regroupés le skateboard, le breakdance, l’escalade, le basket 3×3… Sauf surprise, Thomas Bach et les autres membres de la commission donneront le feu vert à une carte des sites dont la validation était déjà prévue à l’ordre du jour de la session du CIO en janvier dernier, avant d’être repoussée de deux mois en raison d’un planning trop chargé. Mais, précision, la validation finale des sports additionnels des Jeux de Paris 2024 (escalade, skateboard, breakdance et surf) n’interviendra pas avant le quatrième trimestre 2020, après les Jeux de Tokyo. Au cours de la même réunion, la commission exécutive du CIO entendra mercredi 4 mars un rapport par visioconférence des organisateurs des Jeux de Tokyo 2020 et du président de la commission de coordination, l’Australien John Coates. Il sera dominé par l’épidémie de coronavirus et les menaces qu’elle fait peser sur la préparation et le déroulement des Jeux.
