La résistance s’organise. Après les pays baltes et la Pologne, les comités olympiques des cinq nations nordiques se sont à leur tour rangés de le camp de l’Ukraine et demandant au CIO de ne pas envisager un retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. La Suède, le Danemark, la Finlande, l’Islande et la Norvège ont adopté une position commune pour exprimer leur « soutien indéfectible une fois de plus au peuple ukrainien et à la demande de paix. » Les cinq instances olympiques l’expliquent dans un communiqué : « Nous restons fermes sur notre position. Ce n’est pas le bon moment pour envisager leur retour ». A la différence de la Lettonie et la Pologne, notamment, les pays nordiques n’évoquent pas la possibilité d’un boycott des Jeux de Paris 2024 en cas de présence d’athlètes russes et biélorusses. Une réunion des ministres des sports européens est prévue vendredi 10 février en mode virtuel, à l’appel notamment de la Grande-Bretagne. Elle pourrait déboucher sur une position commune sur la question russe.
