Les Jeux olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 offriront l’occasion à certaines disciplines de s’ancrer de manière plus concrète sur le continent africain. C’est le cas de l’équitation, peu présente au plus haut niveau en Afrique. Ibrahima Wade, coordinateur général du COJOJ, mais aussi président de la Fédération sénégalaise des sports équestres et de la Confédération africaine des sports équestres, voit en ces Jeux une opportunité en or.
« L’impact pourrait être véritablement transformateur. Dakar 2026 a le potentiel de faire progresser les sports équestres sur tout le continent africain, qu’il s’agisse d’augmenter la participation, d’améliorer les infrastructures, de renforcer les fédérations nationales ou de développer des programmes d’entraînement et de formation, souligne-t-il sur le site de la FEI. Pour le Sénégal, c’est une occasion unique de démontrer notre capacité à accueillir des compétitions équestres de haut niveau. Et pour l’Afrique, cela marque le début d’une présence beaucoup plus forte dans le sport international. »
Dakar pourra prendre ses marques en accueillant la finale du FEI Jumping World Challenge à la fin du mois, du 25 au 30 novembre. La compétition aura lieu au nouveau centre équestre de Diamniadio, à 30 kilomètres à l’est de la capitale. « Ces installations ont été conçues pour répondre aux normes internationales en matière de sécurité, de performance et de durabilité, assure Ibrahima Wade. Les compétitions équestres se dérouleront dans un lieu exceptionnel qui reflète notre vision pour Dakar 2026. Au-delà des Jeux, ce site restera le siège permanent des sports équestres au Sénégal, un héritage qui profitera à des générations de jeunes cavaliers de la région et au-delà. »

