— Publié le 30 septembre 2020

Les cartes vont être rebattues

Paris 2024

Importante journée pour le comité d’organisation des Jeux de Paris 2024. Il doit réunir ce mercredi matin, au siège du Conseil régional à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), un conseil d’administration puis une assemblée générale. En soi, rien de décisif. Mais la réunion sera dominée par la validation des premières mesures d’économies destinées à réduire le budget des Jeux d’environ 10 %, soit 3 à 400 millions d’euros. Les premières mesures et les plus spectaculaires, puisqu’elles concernent la carte des sites de compétition. Sauf retournement de situation, les membres du conseil d’administration du COJO vont donner leur feu vert au déplacement de la piscine temporaire de natation course et de la salle de volley-ball. La première, initialement prévue à Saint-Denis, à proximité immédiate du centre aquatique (plongeon et water-polo), devrait partir à la Défense Arena, à Nanterre, dans le département voisin des Hauts-de-Seine. Le volley-ball, localisé au Bourget dans le projet initial, n’a pas encore de destination définitive. La Seine-Saint-Denis perdra donc deux sports, pas les moindres, mais elle en récupérera deux autres, l’escalade au Bourget et le rugby à 7 au Stade de France. Conséquence directe : le stade Jean-Bouin de Paris, où devait se tenir le tournoi de rugby à 7, disparait de la carte des sites. Autre changement au menu du conseil d’administration : la réduction du nombre de stades pour le football. Initialement au nombre de huit, ils ne seront finalement plus que sept. Précision : cette « révision de projet », imposée aux organisateurs par la crise économique liée à la pandémie de COVID-19, est encore évolutive. La carte des sites a priori définitive ne sera pas connue avant le conseil d’administration du 17 décembre 2020.