— Publié le 17 mars 2022

Les candidats ne se bousculent pas

France

A moins de 900 jours de l’ouverture des Jeux de Paris 2024 (J – 862), le sport reste un sujet très marginal dans la vie politique française. Preuve en sera encore donnée ce jeudi 17 mars au siège du Comité national et sportif français (CNOSF). L’instance organise un « Grand oral » pour les candidats à l’élection à la présidence de la République, dont le 1er tour doit se tenir dimanche 10 avril. Les candidats ont été conviés à présenter devant le mouvement sportif le volet sport de leur programme, puis à répondre aux questions de l’assistance. Pour l’instant, seuls trois d’entre eux ont confirmé leur présence et devraient se livrer à l’exercice : Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts), Fabien Roussel (Parti communiste français), et Anne Hidalgo (Parti socialiste). Valérie Pécresse (Les Républicains), un moment annoncée, aurait finalement décliné. Certes, les conditions établies par le CNOSF écartaient quatre des douze postulants (Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et Philippe Poutou) : ils n’atteignent pas au moins 5 % dans les sondages ou ne sont pas soutenus par un parti représenté par un groupe parlementaire. Mais le succès très mitigé de cette initiative du CNOSF en dit long sur le peu d’intérêt des candidats pour les questions sportives. Le timing de l’invitation explique sans doute aussi le forfait de la grande majorité des postulants : la journée du jeudi 17 mars est marquée par un autre Grand oral, celui d’Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat doit présenter son projet pour un second quinquennat.