— Publié le 18 août 2021

Les athlètes ne sont pas des marques

Chine

Inattendu. L’agence de presse Xinhua rapporte que le Comité olympique chinois (COC) a décidé de protéger ses athlètes contre l’enregistrement illégal de leur nom en tant que marque déposée. Depuis la fin des Jeux de Tokyo 2020, cette pratique frauduleuse se seraient intensifiée en Chine. Parmi les principales victimes, plusieurs médaillés d’or, dont la jeune tireuse Yang Qian (photo ci-dessus), la pongiste Chen Meng, et la plongeuse Quan Hongchan, seulement âgée de 14 ans. Un rapport du COC révèle que ces trois championnes olympiques ont vu leurs noms enregistrés illégalement comme marques commerciales, dans des secteurs aussi divers que les boissons alcoolisées, les vêtements de sport et le soutien scolaire. Yang Qian, 21 ans, sacrée aux Jeux de Tokyo à la carabine à 10 m et dans l’épreuve mixte, aurait fait l’objet de plusieurs demandes d’enregistrement de marques liées à son nom. Dans le cas de Quan Hongchan, victorieuse du plongeon à 10 m, les demandes illicites auraient été au nombre de 19. Et cela, en moins d’une semaine. « Les droits et intérêts des athlètes doivent être respectés, a expliqué le Comité olympique chinois dans un communiqué. Tout enregistrement de noms d’athlètes en tant que marques commerciales sans l’autorisation des intéressés ou de leurs tuteurs est interdit. Tout contrevenant doit cesser son action. Les athlètes ou leurs tuteurs, s’ils sont mineurs, ont le droit d’entamer des poursuites contre les auteurs de ces enregistrements illégaux. »