— Publié le 9 juin 2022

Les accrédités rouleront propres

Paris 2024

Le COJO Paris 2024 a coché une nouvelle case de son tableau de marche. Une case déterminante pour la réussite de l’événement olympique et paralympique : la question des transports. Les organisateurs parisiens ont profité du Salon européen de la mobilité, mercredi 8 juin, pour annoncer leur collaboration avec Île-de-France Mobilités. Dans la région Île-de-France, où se déroulera une grande partie des épreuves sportives, Île-de-France Mobilités est l’autorité organisatrice de tous les transports. Pendant les Jeux olympiques et paralympiques, elle aura la responsabilité de transporter les spectateurs vers les sites de compétition (en métro, train, RER, tramway et bus), mais aussi les personnes accréditées (en bus et cars), en complément du partenaire mondial de la mobilité, le Japonais Toyota. Objectif affiché : permettre à 100% des spectateurs de se rendre sur les sites de compétitions en transports en commun ou en modes actifs. Pour les accrédités, dont le nombre est estimé à 200.000 personnes, Île-de-France Mobilités mettra en service un réseau de 1.400 bus propres, roulant à l’électricité et au biogaz. Un appel d’offres sera lancé dès cet été pour désigner les opérateurs qui les feront fonctionner entre le village olympique, les hébergements officiels, les salles de presse, lieux d’entraînements et sites de compétition. La collaboration entre les deux parties doit débuter dans les prochaines semaines. Le COJO l’explique dans un communiqué : « Pendant les deux années à venir, Île-de-France Mobilités accompagnera Paris 2024 dans la mise en œuvre du plan de transport des personnes accréditées : expertiser les conditions d’accès et minimiser les impacts sur le réseau régulier, identifier les véhicules (bus, autocars) mobilisables et les centres opérationnels bus pour les Jeux, contractualiser les services avec les opérateurs. » L’opérateur francilien contribuera également à la mise en place du centre de contrôle opérationnel des services de transport public. Coût du dispositif : environ 100 millions d’euros.