— Publié le 1 juillet 2021

Le TAS renvoie Naser dans les cordes

Athlétisme

Le verdict est tombé. Salwa Eid Naser, 23 ans, la championne du monde du 400 m en 2019, ne fera pas le voyage aux Jeux de Tokyo. L’athlète de Bahreïn a vu sa suspension de deux ans pour manquements à ses obligations de localisation antidopage confirmée par le Tribunal arbitral du sport (TAS). La juridiction basée à Lausanne a donc mis fin, mercredi 30 juin, à un feuilleton d’une année. En juin 2020, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé avoir suspendu provisoirement Salwa Eid Naser pour quatre manquements à ses obligations de localisation antidopage. En cause, un formulaire de localisation mal rempli et trois contrôles manqués, le tout en moins de 12 mois. Mais en octobre 2020, le tribunal disciplinaire de World Athletics a estimé que le contrôle raté du 12 avril 2019 ne relevait pas de la responsabilité de l’athlète. Les autres manquements constatés n’entrant plus dans la période de 12 mois, la jeune athlète a été blanchie. L’histoire aurait pu s’arrêter là et Salwa Eid Naser reprendre sa route, mais l’AIU a fait appel devant le TAS. Un appel dont le tribunal lausannois vient de donner une issue favorable. La championne du monde du 400 m est donc interdite de compétition pour deux ans. Sa suspension est effective depuis le 30 juin, moins la période déjà effectuée à titre provisoire entre juin et octobre 2020. Salwa Eid Naser peut encore faire appel de la décision du TAS devant le Tribunal fédéral suisse, mais le temps de la procédure ne lui permettrait pas de participer aux Jeux de Tokyo.