— Publié le 18 janvier 2024

Le Stade de France n’est pas un plan B

Paris 2024

Tony Estanguet l’a déjà confirmé à plusieurs reprises, Michel Cadot, le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques, l’a encore répété lors d’une audition au Sénat : le Stade de France ne pourra pas en aucun cas constituer une solution de repli pour la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024. « Le plan B est plutôt celui d’avoir une adaptation du concept lui-même autour de la Seine », a expliqué l’ancien préfet, également président de l’Agence nationale du sport (ANS). Devant les sénateurs, mercredi 17 janvier, Michel Cadot a également confié que la jauge des spectateurs pour cette première soirée des Jeux olympiques n’était toujours pas formellement déterminée. S’il est acquis que 100.000 personnes munies de billets payants pourront assister au défilé des délégations sur la Seine depuis les quais bas, le nombre de spectateurs sur les quais hauts n’a pas encore été annoncé. « Le travail d’estimation est en train d’être finalisé avec le préfet de police et le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques », a-t-il expliqué, précisant que l’évolution serait « de l’ordre de 10 à 15% » de la jauge par rapport aux derniers chiffres, annoncés à hauteur de 400.000 personnes. Enfin, Michel Cadot a détaillé les quatre points de vigilance, à moins de 200 jours de l’ouverture : la sécurité, notamment lors de la cérémonie d’ouverture et pour la formation des agents privés, l’adaptation des conditions de circulation avec l’augmentation de l’offre de transports publics et l’enjeu de l’accessibilité, le maintien du dialogue social, et la mobilisation des territoires.