— Publié le 11 octobre 2021

Le laboratoire de Moscou recule d’une case

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WADA-AMA

Un pas en avant, deux pas en arrière pour le sport russe. L’Agence mondiale antidopage (AMA) l’a annoncé par un communiqué : le laboratoire de Moscou a perdu son habilitation à analyser des « échantillons de sang dans le cadre du programme de passeport biologique de l’athlète« . Il faisait déjà l’objet d’une suspension provisoire depuis le mois de janvier 2020. Elle a été confirmée par le comité exécutif de l’AMA, en fin de semaine passée, sur recommandation d’un comité disciplinaire. En conséquence, « le laboratoire reste donc assujetti à l’interdiction de mener toute activité en lien avec l’analyse d’échantillons de sang dans le cadre du Passeport biologique de l’athlète et d’effectuer toute autre forme d’analyse antidopage pour les organisations signataires du Code mondial antidopage« , insiste l’agence basée à Montréal. Selon les règles en vigueur, le laboratoire de Moscou dispose de 21 jours à compter de la décision pour faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Dans les faits, cette nouvelle suspension ne change pas grand-chose à la situation actuelle du sport russe, écarté du mouvement olympique pour deux ans, jusqu’en décembre 2022. Mais elle complique encore un peu plus la tâche de ses dirigeants. A la mi-septembre dernier, le ministre russe des Sports, Oleg Matytsin, a rencontré pour la première fois le président de l’AMA, Witold Banka, pour évoquer les conditions d’un retour de la Russie dans le paysage. A l’évidence, le chemin reste encore long et incertain.