L’Unité d’Intégrité de l’Athlétisme (AIU) a mis à jour sa liste des personnes sanctionnées et déclarées inéligibles. 75 pays différents sont représentés, avec une prédominance de cas provenant du Kenya (119) et de l’Inde (108) qui, à eux deux, représentent presque la moitié des suspensions (481 au total). Les sanctions émises contre les athlètes de ces pays ont explosé en deux ans puisque le Kenya ne comptait que 54 cas au 31 décembre 2022, et l’Inde 65. Le gouvernement kényan s’est engagé à consacrer 25 millions de dollars à la lutte antidopage sur la période 2023-2027, ce qui s’est traduit par une multiplication des tests par quatre entre 2022 et 2023. La Russie se place troisième avec 73 athlètes concernés, sans grande surprise compte tenu des multiples révélations sur le dopage institutionnalisé. Régulièrement pointée du doigt, la Chine suit avec « seulement » 26 cas. Les États-Unis en comptent 16, dont Brianna McNeal, championne olympique du 100 mètres haies à Rio 2016, suspendue jusqu’en août 2025. L’ancien champion du monde du 800 mètres, Pierre-Ambroise Bosse, fait quant à lui partie des onze Français actuellement sanctionnés.
