— Publié le 2 septembre 2022

Une volonté pas si partagée

Paris 2024

Pierre-Olivier Beckers, le président de la commission de coordination du CIO pour les Jeux de Paris 2024, l’a confirmé mercredi 31 août en conférence de presse, au siège du COJO à Saint-Denis : l’épineux dossier du site de la phase préliminaire du basket-ball n’est pas encore bouclé. « Nous voulons prendre le temps de l’analyse« , a expliqué le dirigeant belge, faisant référence notamment aux questions de d’humidité du stade Pierre-Mauroy de Lille, l’option proposée par le COJO Paris 2024, mais aussi de transport et de récupération des joueurs. Vrai. Pierre-Olivier Beckers a également assuré aux médias qu’il existait une « volonté partagée » de valider le site de Lille. Moins vrai. Selon nos informations, la Fédération internationale de basket-ball (FIBA) se montre toujours hostile à l’idée d’un déménagement dans le nord de la France de la première phase du tournoi olympique. L’instance n’a jamais voulu de cette option. Elle n’en veut toujours pas, au moins dans la configuration proposée. La nouvelle pomme de discorde concerne la climatisation du site. Tony Estanguet, le président du COJO, a expliqué mercredi 31 août, au terme de la visite de la commission de coordination, que les premières études avaient montré « qu’il était possible, si nécessaire, de climatiser » le stade Pierre-Mauroy. Pour la FIBA, la climatisation ne doit pas être une possibilité, mais une certitude, notamment pour assurer la sécurité des joueurs en cas de sol rendu glissant par l’humidité. La décision finale du choix du site reviendra au CIO. Mais selon les règles et les usages, l’instance olympique ne peut pas imposer à une fédération internationale un lieu de compétition dont elle ne voudrait pas.