La route vient de s’éclaircir pour Peter Bol. L’athlète australien, 4ème du 800 m aux Jeux de Tokyo 2020 mais suspendu temporairement pour dopage en janvier dernier, peut à nouveau chausser les pointes. Il a été blanchi par l’organisation antidopage australienne. Dans un communiqué publié lundi 31 juillet, Sport Integrity Australia (SIA) explique abandonner son enquête sur Peter Bol après avoir découvert que son test positif à l’EPO, révélé lors d’un contrôle hors compétition au mois d’octobre 2022, était erroné. Dans un premier temps, SIA avait eu des doutes, l’échantillon B du test ayant été différent de l’échantillon A. Mais l’enquête avait malgré tout été poursuivie, l’agence australienne estimant que l’échantillon B, bien que jugé « atypique », n’était pas négatif. Lundi 31 juillet, la SIA a déclaré qu’elle avait ré-examiné les résultats en faisant appel à un autre laboratoire accrédité par l’AMA et à un expert en EPO reconnu par l’AMA, et qu’elle avait conclu que l’échantillon A de Peter Bol était négatif. L’athlète australien a toujours clamé son innocence. « Il s’agissait d’un faux contrôle positif, comme je l’ai toujours dit, a-t-il expliqué dans un communiqué. Personne ne devrait jamais vivre ce que j’ai vécu cette année. » Commentaire de l’Agence mondiale antidopage : « L’AMA est satisfaite que la SIA ait suivi toutes les procédures applicables conformément au Code mondial antidopage. En effet, la SIA a communiqué ouvertement et régulièrement avec l’AMA tout au long de la procédure. Bien que nous n’ayons aucune raison de remettre en question la validité de la méthode analytique utilisée pour l’EPO recombinante, l’AMA évaluera le processus d’examen actuel à la lumière des particularités de ce cas. »
