Au deuxième jour de sa réunion à Lausanne, la commission exécutive du CIO s’est penchée sur la situation des quatre pays dont les comités nationaux olympiques ont été placés depuis l’an passé sur la liste noire du mouvement olympique : l’Afghanistan, l’Iran, le Guatemala et l’Inde. Pour les trois premiers, rien ne change. Ils restent tous sous la menace d’une exclusion des Jeux de Paris 2024. Le CIO explique qu’il n’y a eu aucun progrès tangible sur la question de l’accès au sport et à l’éducation pour les femmes et les jeunes filles en Afghanistan. Même immobilisme en Iran, où le CIO continuera à « surveiller la situation et à demander une intervention immédiate du CNO chaque fois qu’il y aura un problème spécifique affectant les athlètes et les membres de la communauté olympique dans le pays. » La commission exécutive du CIO ajoute qu’elle se « réserve le droit de prendre toute mesure appropriée concernant la participation du CNO et des athlètes iraniens aux prochains Jeux olympiques de Paris 2024, en fonction de l’évolution de la situation. » Au Guatemala, un autre pays dans le viseur du CIO, le comité national olympique a été suspendu en octobre dernier. Mais la situation ne progresse pas. Elle s’est même « plutôt détériorée », explique le CIO, un groupe non reconnu par l’instance ayant pris le contrôle du comité national olympique. Quant à l’Inde, elle est la seule de la bande des quatre à présenter une copie satisfaisante. La commission exécutive du CIO note que son comité national olympique a enfin organisé des élections. Un nouveau président a été élu. La 140ème session du CIO a donc été confirmé en octobre 2023 à Mumbai. Mais la commission exécutive le souligne dans un communiqué : tout n’est pas encore parfait, le CNO indien n’ayant toujours pas nommé son nouveau directeur général/secrétaire général, conformément à ses statuts.
