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— Publié le 30 décembre 2019

La Russie entre dans la bataille juridique

Russie

La Russie a tenu parole. Comme annoncé, l’agence russe antidopage (RUSADA) a contesté vendredi 27 septembre, trois jours avant la date limite, la sanction de l’AMA imposant au sport russe une suspension de 4 ans de tous les événements majeurs du calendrier international. « Un ensemble de documents a été envoyé à l’Agence mondiale antidopage. Parmi ces documents se trouve la notification du désaccord avec les sanctions », a annoncé Iouri Ganous, le directeur général de la RUSADA (photo ci-dessus). L’AMA a confirmé le jour même avoir reçu cette notification. En vertu de la procédure prévue en pareil cas, il lui revient de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS). La contestation de la RUSADA a été signée de la main de Iouri Ganous, après une décision unanime du conseil de surveillance et des fondateurs de la RUSADA, mais aussi des comités olympique et paralympique russes. Iouri Ganous l’a expliqué dès vendredi dernier : il s’oppose à la démarche des autorités sportives russes. Il en a informé les médias, précisant avoir envoyé à l’AMA un courrier en ce sens. « J’ai le regret de vous informer que j’ai échoué dans mes efforts pour faire changer d’avis (les organes décisionnaires de la RUSADA) quant à cette notification », a-t-il expliqué. Selon lui, la bataille juridique à venir fait peser sur la Russie le risque de voir les sanctions « renforcées et non adoucies. » Réaction de Craig Reedie, le président de l’AMA (jusqu’au 31 décembre 2019), cité dans un communiqué : « L’AMA reste convaincue qu’elle a pris la bonne décision le 9 décembre. Les conséquences envisagées sont dures pour les autorités russes tout en protégeant solidement l’intégrité du sport propre dans le monde. Nous défendrons cette décision le plus énergiquement possible devant le TAS. » Dans l’attente d’un verdict du TAS, les sanctions à l’encontre de la Russie sont mises entre parenthèses.