— Publié le 27 mai 2024

La polémique est enterrée

Paris 2024

Clap de fin. Après des mois de polémique, la tour des juges du site de surf des Jeux de Paris 2024 a servi pour la première fois samedi 25 mai à Teahupo’o, en Polynésie française. Elle a été utilisée pour les épreuves du Tahiti Pro, une étape de la World Surf League. Installée en avril dernier, avec plusieurs semaines d’avance sur le calendrier, elle remplace l’ancienne tour en bois, non conforme aux normes de la fédération internationales (ISA) pour des compétitions olympiques. Preuve de l’importance de cette première utilisation de l’équipement, la visite à Tahiti de Tony Estanguet, le président du COJO. « La vue est parfaite pour le jugement, a-t-il assuré après avoir pu se rendre sur la tour. Tout se prépare bien. L’ouvrage offre toutes les conditions de sécurité, on voit que c’est solide. On a su être à l’écoute des inquiétudes et on a modifié un peu cette tour pour qu’elle puisse s’intégrer dans cet environnement exceptionnel et respecter le lieu. ». Commentaire tout aussi satisfait de la présidente de l’Association de défense du Fenua ‘aihere, Annick Paofai, longtemps opposée au projet : « La polémique est complètement enterrée. Je ne regrette pas que les associations se soient manifestées, car sinon ils auraient fait n’importe quoi. Mais il faut être honnête, il n’y pas eu trop de casse. » La suite s’annonce plus calme à Tahiti. Les deux marinas où stationneront les bateaux pour transporter athlètes, journalistes et invités vers la vague sont en construction et devraient être livrées au début du mois de juillet. Quant à l’installation principale, destinée à accueillir 600 à 700 accrédités sous des tentes, elle doit être prête à la fin juin.