
La Fédération française de tennis de table a la défaite amère. Elle avait misé sur Montpellier, la ville des frères Lebrun, pour obtenir l’organisation des Championnats du monde 2027. C’est néanmoins Astana, capitale du Kazakhstan, qui a été choisie lors de l’Assemblée générale de la Fédération internationale de tennis de table (ITTF). Gilles Erb, le président de la FFTT, n’a pas caché sa déception sur le réseau social X. « Énorme déception de ne pas pouvoir offrir ces Championnats du monde aux fans et aux joueurs français malgré le meilleur dossier. Les conditions d’attribution me laissent perplexes au regard des sites retenus… Je n’en dirais pas plus », a-t-il écrit, accompagnant son message d’un emoji en train de vomir. Le sous-entendu est clair : il estime que ce choix n’est pas un choix sportif.
Énorme déception de ne pas pouvoir offrir ces championnats du monde aux fans et aux joueurs français🏓🇫🇷 malgré le meilleur dossier.
— ERB Gilles (@erb_gilles) May 29, 2025
Les conditions d’attribution me laissent perplexes au regard des sites retenus…
➡️ Je n’en dirais pas plus 🤮😤!@ffttofficiel https://t.co/FUcb4SAudl pic.twitter.com/mWTLmhRgSU
Il a davantage arrondi les angles dans le communiqué de la FFTT : « La concurrence a été très rude avec les candidatures de la Chine, du Brésil, des USA et du Kazakhstan. Malgré l’évaluation critérisée de notre candidature par le comité de l’ITTF qui nous a placé en première position, les 203 délégués n’ont malheureusement pas voté majoritairement pour nous, préférant le Kazakhstan. Le contexte politique avec l’élection à la présidence de l’ITTF ne nous a sans doute pas été favorable. Je veux croire que tout le travail engagé ne sera pas vain et nous permettra d’engranger de l’expérience pour candidater à d’autres éditions ou d’autres compétitions d’envergure mondiale. » La France paie peut-être aussi le fait que l’édition 2026 ait lieu dans un pays voisin, à Londres.