— Publié le 3 juin 2021

La crise sanitaire fait courir la planète

Athlétisme

World Athletics peut se frotter les mains : la pandémie de COVID-19 a boosté la pratique de la course à pied à l’échelle planétaire. L’instance internationale de l’athlétisme a dévoilé mercredi 2 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de la course à pied, les résultats d’une vaste enquête menée par Nielsen. Elle révèle qu’un nombre croissant de personnes, à travers le monde, se sont mises à courir depuis le début de la crise sanitaire, et beaucoup d’entre elles comptent bien continuer. Dans les dix pays où Nielsen a conduit son étude, quatre personnes sur dix se considèrent comme des coureurs à pied. Pas moins de 30 % d’entre elles avouent courir au moins une fois par semaine. Parmi tous les coureurs, 53 % sont des hommes et 47 % des femmes. Plus d’un cinquième des adeptes du running confient courir plus souvent qu’avant le début de la crise sanitaire. Enfin, la plupart des adeptes de la course à pied assurent qu’ils continueront à courir plus souvent une fois la pandémie terminée. Selon l’enquête menée par Nielsen pour World Athletics, les trois quarts des coureurs sont d’accord pour dire que « la course à pied est aussi bonne pour mon esprit que pour mon corps ». Pour les pratiquants du running, les facteurs les plus importants dans la décision de courir concernent la santé, la possibilité d’aller à son propre rythme, et enfin le fait de ne pas avoir besoin de beaucoup d’équipement.