— Publié le 6 avril 2016

Infantino se défend

FIFA

A peine élu, déjà au cœur d’une affaire. Gianni Infantino, le président de la FIFA, est cité dans les Panama Papers, l’enquête sur les paradis fiscaux. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung affirme que le Suisse a signé en 2006 et 2007 des contrats, portant notamment sur des droits de télévision de la Ligue de champions, avec la société Cross Trading, basée à Niue, une île du sud-Pacifique. Les propriétaires de cette société, les Argentins Hugo et Mariano Jinkis, sont inculpés aux Etats-Unis pour avoir versé des pots-de-vin en échange de droits de diffusion des compétitions de la FIFA en Amérique du Sud. Sans surprise, Gianni Infantino nie tout en bloc. « Rien n’indique qu’un méfait a été commis par l’UEFA ou par moi-même, assure-t-il dans un communiqué. Je suis consterné et n’accepterais pas que mon intégrité soit mise en doute par certains médias. Comme je l’ai déjà dit précédemment, je n’ai jamais fait affaire personnellement avec Cross Trading ni avec ses propriétaires étant donné que le processus d’appel d’offres a été mené par le département Marketing au nom de l’UEFA. «