— Publié le 25 mai 2023

Brigitte Henriques met son mandat en jeu

France

Nouvel épisode dans la crise qui secoue depuis des mois le mouvement olympique français. L’Equipe rapporte que la présidente du comité national olympique (CNOSF), Brigitte Henriques, a décidé de mettre son mandat en jeu lors de l’assemble générale de l’instance, prévue ce jeudi 25 mai à Paris. Elle va demander un vote de confiance sur sa personne. Très inhabituelle, la procédure n’est pas prévue dans les statuts du comité, mais elle a été validée à l’unanimité par le bureau exécutif du CNOSF, réuni mercredi soir dans l’urgence. Brigitte Henriques a précisé qu’elle était déterminée à tirer les conséquences du résultat du vote de l’assemblée générale. En clair, elle quitterait la présidence si le scrutin lui était défavorable. Dans un tel scénario, loin d’être impossible dans le climat actuel au sein de l’instance, la fonction présidentielle serait assurée à titre provisoire par la secrétaire générale du CNOSF, l’ancienne escrimeuse Astrid Guyart, dans l’attente de nouvelles élections. Un nom circule déjà comme un éventuel successeur de Brigitte Henriques, en cas de vote de défiance : David Lappartient, le président de l’UCI, l’un de quatre membres français du CIO. Mais le dirigeant breton n’a jamais fait acte de candidature, soutenant à plusieurs reprises ne pas avoir la moindre intention de le faire. Surtout, il cumule déjà un grand nombre de casquettes, difficiles à concilier avec la fonction de président du comité olympique d’un pays hôte des Jeux d’été. Membre du CIO, où il est notamment à la tête d’un groupe de travail sur les sports électroniques, le président de l’UCI préside également, depuis le 1er juillet 2021, le conseil départemental du Morbihan.