Khalil Al-Mohannadi ne lâche pas l’affaire. Contestant sa courte défaite face à Petra Sörling pour l’élection à la présidence de la Fédération internationale de tennis de table (ITTF), lors d’une AG mouvementée, le dirigeant qatarien a publié un communiqué annonçant qu’il faisait appel auprès du Tribunal de l’ITTF et qu’il déposait une plainte au Tribunal arbitral du sport (TAS).
« Le président de l’AGM a clairement annoncé que le vote aurait lieu par bulletin papier seulement, pourtant les votes électroniques ont été acceptés en contradiction avec cette instruction, signale-t-il. Plusieurs associations ont été enregistrées le jour de l’élection, en violation du délai d’enregistrement officiel. Les votes ont été acceptés de la part d’associations qui n’avaient jamais été enregistrées ou vérifiées par l’intermédiaire de l’appel. » Des accusations déjà démontées par l’ITTF.
Droit dans ses bottes, Al-Mohannadi demande « la suspension du vote électronique pour toutes les élections de l’ITTF, pas seulement les élections présidentielles, jusqu’à ce que des procédures et des technologies soient établies pour assurer l’intégrité, la transparence et la vérification de chaque vote ». Il assure que « ce n’est pas seulement une question de contester un résultat électoral, il s’agit de préserver la crédibilité de nos institutions et le futur de notre sport ».
