— Publié le 30 octobre 2020

Ahmad Ahmad, candidat mais accusé

Football

Ahmad Ahmad en veut encore. Poursuivi par les affaires depuis son élection à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF), le dirigeant malgache a annoncé sa décision de briguer l’an prochain un deuxième mandat. Il en a fait l’annonce sur son compte Twitter. « Je vous remercie et vous exprime ma gratitude pour votre soutien et votre aide », a écrit Ahmad Ahmad en référence à un courrier envoyé lundi dernier, où 46 des 54 fédérations membres de la CAF assurent soutenir son action et lui demander de se représenter. L’élection à la présidence de la CAF doit se dérouler en mars 2021. Les postulants ont jusqu’au 12 novembre pour se déclarer. A ce jour, Ahmad Ahmad est le seul candidat connu. Le Tunisien Tarek Bouchamaoui, membre du comité exécutif de la CAF et du conseil de la FIFA, avait annoncé son souhait de se lancer dans la course, mais il n’a pas été nominé par sa propre fédération. Ahmad Ahmad a été élu à la présidence de la CAF en 2017, après une victoire peu attendue sur le sortant, le Camerounais Issa Hayatou. Depuis son élection, le Malgache a été impliqué dans plusieurs affaires de corruption. L’an passé, il a été interrogé par la justice française à l’occasion d’une réunion de la FIFA à Paris. Alertée par les dysfonctionnements au sein de la CAF, la FIFA a même délégué pendant six mois sa secrétaire générale, Fatma Samoura, pour diriger l’instance africaine de façon provisoire. Malgré cela, Ahmad Ahmad veut rempiler. Seul ennui : quelques heures seulement après l’annonce de sa décision de briguer un deuxième mandat, la BBC a dévoilé mercredi 28 octobre qu’il avait été reconnu coupable d’avoir enfreint le code d’éthique de la FIFA dans le cadre de la signature d’un contrat de partenariat avec un équipementier. Ahmad Ahmad pourrait être sanctionné. Une sanction qui pourrait le rendre inéligible aux prochaines élections à la CAF.