— Newsletter

| | |

This page has been translated automatically by Gtranslate. Therefore, you might find translations errors at time.

— Publié le 3 décembre 2019

Un ex Iranien devenu Mongol

Judo

Improbable destinée. Contraint par sa fédération de perdre une rencontre du dernier Mondial de judo, l’ex Iranien Saeid Mollaei (-81 kg) pourra participer aux Jeux de Tokyo 2020. Mais sous les couleurs de la Mongolie. En août dernier, le champion du monde 2018 avait révélé avoir été forcé par les autorités politiques iraniennes de perdre volontairement afin de ne pas avoir à combattre face à l’Israélien Muki. Il avait ensuite perdu de la même façon le match pour la médaille de bronze, pour ne pas avoir à monter sur le podium aux côtés de l’Israélien. L’affaire a fait grand bruit aux Mondiaux 2019 à Tokyo. Elle a abouti à la suspension de la Fédération iranienne de judo. Saeid Mollaei, de son côté, a choisi l’exil en Allemagne, où il a obtenu le statut de réfugié, politique et sportif. Au Grand Chelem d’Osaka, le mois dernier, l’ex Iranien a combattu sous la bannière « IRT », synonyme de « International Refugee Team ». Mais sa situation de réfugié a été très provisoire. Saeid Mollaei vient de recevoir un passeport mongol. Il pourra participer sous ses nouvelles couleurs aux tournois de qualification pour les Jeux de Tokyo 2020. Seul ennui : le règlement de la Fédération internationale de judo (IJF) prévoit qu’un athlète ayant changé de nationalité perd tous ses points au classement mondial, donc olympique.