David Lappartient apparaît à la deuxième place du classement au terme d’une année 2025 extrêmement dense. Candidat à la présidence du CIO, il a mené campagne pendant plusieurs mois, estimant « répondre au profil type qu’avait donné le président Thomas Bach dans son allocution de clôture du CIO ». Il n’a finalement pas réussi à convaincre, débordé par la vague Kirsty Coventry, élue dès le premier tour en mars. Le Breton a reçu quatre voix sur 97, un total qui l’a placé en quatrième position, à égalité avec Morinari Watanabe.
Dans la foulée, il a décidé qu’il ne se représenterait pas à la tête du CNOSF. « Même si la passion est intacte, je souhaite respecter l’engagement que j’avais pris devant vous de m’engager pour deux ans au regard de mes autres mandats, expliquait-il dans une lettre. Si le cumul de ces engagements a été possible pendant ces deux années au prix d’un investissement personnel très conséquent, je ne crois pas qu’il soit souhaitable, en dehors des circonstances exceptionnelles qui ont été celles des deux dernières années, que le président du CNOSF ne soit pas plus encore concentré sur sa mission à votre service. » Il a mené la fronde contre les coupes budgétaires décidées par l’Etat un combat poursuivi par la nouvelle présidente du CNOSF, Amélie Oudéa-Castéra. Le Breton a quitté son poste en juin, avec la satisfaction de laisser le sport français regarder l’avenir « avec confiance, solidarité et ambition », après la réussite unanime des Jeux de Paris 2024.
Concentré sur sa réélection à la tête de l’Union Cycliste Internationale, David Lappartient a atteint son objectif en rempilant officiellement pour un troisième mandat, le 25 septembre, lors du 194e Congrès de l’instance. Seul candidat à la présidence, il a été réélu par acclamation à Kigali (Rwanda), hôte des premiers Championnats du monde de cyclisme sur route de l’histoire du continent africain. La concrétisation d’un projet de longue date pour Lappartient, qui a aussi martelé pendant la campagne pour la présidence du CIO qu’il souhaitait favoriser l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques en Afrique. Cinq membres du jury l’ont placé dans leur top 5, mais jamais en première position. Ce qui fait la différence par rapport au vainqueur, qui sera annoncé mercredi, puisque le Français échoue à trois petits points de la première place.
Le classement (2-20)
2. David Lappartient (40 points)
3. Christophe De Kepper (34 points)
4. Christophe Dubi (33 points)
5. Mustapha Berraf (32 points)
6. Victor Wembanyama (31 points)
7. Tony Estanguet (25 points)
8. Thomas Bach (22 points)
8. Nawal El Moutawakel (22 points)
10. Kylian Mbappé (21 points)
11. Valérie Fourneyron (17 points)
12. Michel Vion (17 points)
13. Ingmar de Vos (15 points)
14. Jean-Christophe Rolland (12 points)
14. Ibrahima Wade (12 points)
16. Mamadou Diagna Ndiaye (11 points)
16. Diamil Faye (11 points)
18. Amélie Oudéa-Castéra (10 points)
19. Fouzi Lekjaa (5 points)
19. Edgar Grospiron (5 points)
Composition du jury : Alain Mercier, fondateur du média Francs Jeux en 2013 ; Benjamin Carlier, directeur associé d’Olbia conseil ; Jerémy Botton, président du groupe SSM ; Sophie Lorant, présidente de France Sport Expertise ; Sylvie Le Maux, vice-présidente du CNOSF en charge de l’eSport ; Rachel Pretti, grand reporter à L’Équipe ; Quentin Ballue, rédacteur en chef de Francs Jeux depuis janvier 2025.

