Dans trois mois, les Alpes françaises 2030 récupèreront le drapeau olympique des mains de Milan-Cortina 2026. Avant cette étape symbolique, le comité d’organisation a officiellement ouvert les discussions pour nouer de premiers partenariats, en accord avec le CIO. Une étape essentielle, à un peu plus de quatre ans des Jeux, alors que le COJOP se sait attendu au tournant sur le sujet du financement dans un contexte budgétaire tendu.
Hôtellerie, logistique et énergie
Le COJOP a communiqué jeudi pour annoncer qu’il était prêt à ouvrir les discussions pour les partenariats domestiques de rang 1. Des appels à manifestations d’intérêt seront publiés prochainement pour six secteurs : banque de détail, énergie, équipementier textile, hôtellerie, logistique et télécommunications.
« Notre ambition est de permettre aux entreprises de contribuer à la réussite de ces Jeux à travers des solutions innovantes, responsables et durables, que ce soit par des financements ou des apports en savoir-faire et en technologie, appuie Cyrille Grol, directeur des revenus au sein du COJOP, sur LinkedIn. Je suis convaincu que l’expertise du tissu économique français, la capacité d’innovation et l’engagement des équipes seront de véritables atouts pour relever ce défi collectif. Nous avons besoin de toutes les forces vives pour construire la réussite des Jeux d’hiver 2030 ! »
« Bâtir des Jeux d’hiver d’une nouvelle ère »
Le conseil d’administration des Alpes françaises 2030 a approuvé le premier budget pluriannuel du comité d’organisation, le 20 octobre, d’un montant de 2,1 milliards d’euros. Les activités commerciales du COJOP représenteront environ 44% des ressources – alors que 30 % des revenus arriveront via le CIO (programme TOP, droits TV) et que 26% seront apportés par les acteurs publics. La recherche de partenaires représente donc un enjeu déterminant.
Edgar Grospiron salue la rapidité avec laquelle cette phase « déterminante » a pu être enclenchée, seulement quatre mois après l’arrivée de Cyrille Groll comme directeur des revenus. « Cela démontre la solidité de l’organisation que nous avons mise en place », souligne-t-il sur LinkedIn. Le président du COJOP veut désormais « constituer une véritable équipe de France des entreprises, engagées au service de la réussite des Jeux et de la transition de la montagne ».
Au four et au moulin pour convaincre depuis sa nomination, le champion olympique de ski de bosses est optimiste : « Ces partenariats représentent bien plus qu’un soutien financier, ils permettront aux entreprises engagées à nos côtés d’apporter leurs solutions techniques et leurs services, mais aussi leur capacité à innover et leur savoir-faire. Nous ressentons déjà un grand enthousiasme, tant de la part des entreprises qui ont accompagné Paris 2024 que de celles qui souhaitent entrer aujourd’hui dans cette aventure pionnière. Ensemble, nous avons une chance exceptionnelle de bâtir des Jeux d’hiver d’une nouvelle ère, qui contribuent à préfigurer la montagne de 2050. »
