Le conseil d’administration des Alpes françaises 2030 a approuvé le premier budget pluriannuel du comité d’organisation des Jeux le 20 octobre. Un budget de 2,1 milliards d’euros, qui repose majoritairement sur des ressources propres. Le président du COJOP, Edgar Grospiron, l’a défendu dans les colonnes des Echos. « Nous sommes parvenus à établir un budget réaliste qui s’approche au plus près de l’objectif et qui repose aux trois quarts sur des financements privés », explique-t-il, en mettant l’accent sur la mobilisation d’ « outils et mécanismes de contrôle similaires à ceux de Paris 2024 ».
L’ancien champion olympique de ski de bosses se montre optimiste au regard de ses premiers échanges avec les partenaires potentiels. « Que ce soient les entreprises partenaires de Paris 2024 ou celles qui n’ont pas eu la chance de participer à cette aventure, il y a beaucoup d’enthousiasme, assure-t-il. Les discussions informelles que nous menons depuis l’été nous montrent une forte réceptivité des entreprises à la vision que je porte pour ces Jeux, qui sont une opportunité de transition, de la montagne et des sports d’hiver, à laquelle les entreprises peuvent contribuer. » Il juge ainsi le contexte « porteur » grâce au succès de Paris 2024 et au « retour d’expérience de Milan-Cortina 2026 ».

